Informations sur la chirurgie mini-invasive du pied

Découvrez des ressources complètes et des conseils d’experts sur les différentes interventions chirurgicales, la chirurgie mini-invasive du pied et de la cheville, y compris la chirurgie de l’hallux. Informez-vous sur les options de traitement, les techniques opératoires, la récupération et les soins post-opératoires pour garantir une guérison optimale.

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Qualifié en Chirurgie Orthopédique depuis une vingtaine d’années, le Dr R. Borgi pratique essentiellement la chirurgie de la cheville et du pied depuis plus de dix ans. Il a publié plusieurs articles et de nombreux ouvrages dont l’un a été préfacé par le Pr R. Merle d’Aubigné et l’autre par le Dr J. Judet

Les pathologies du pied et de la cheville les plus fréquentes incluent l’hallux valgus, la fasciite plantaire, les griffes des orteils, et le quintus varus. Ces affections peuvent entraîner des douleurs et des déformations, rendant la marche et le port de chaussures difficiles. Découvrez les symptômes, les causes, et les options de traitement pour chaque pathologie afin de mieux comprendre et gérer ces conditions courantes.

Pathologies
les plus fréquentes

Cette affection s’appelle communément les « Oignons ». C’est douloureux, le chaussage devient difficile et les chaussures deviennent progressivement insupportables.

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C’est une affection du 5e orteil. Elle se manifeste par une douleur et/ou une raideur avec formation d’une épaisseur cutanée, un « cor ».

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C’est une affection d’un ou plusieurs orteils. C’est une déformation souple et réductible au départ, qui devient rigide et irréductible.

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C’est une déformation convexe de la ligne des têtes métatarsiennes, faisant porter l’appui lors de la marche, sur les têtes métatarsiennes moyennes.

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Affection plus fréquente chez l’homme. Elle se manifeste par une douleur et/ou une raideur du gros orteil. Elle peut parfois entraîner une boiterie et une difficulté au chaussage. La chaussure devenant pénible à supporter et causant des frottements au contact de l’os.

C’est la formation d’une tuméfaction de 4 à 8 mm de diamètre d’origine neurologique, à partir d’un nerf plantaire interdigital siégeant dans l’espace métatarsien. D’origine mécanique, le névrome est favorisé par un chaussage serré, il est plus fréquent chez la femme, il peut régresser spontanément.

C’est le plus gros et le plus long tendon de l’organisme. Indispensable lors de la marche, il a un effet de propulsion et pour cela il doit être très puissant. Appelé aussi tendon calcanéen, il prolonge le muscle du mollet et s’insère sur le calcanéum. Il «ponte» deux articulations : le genou et la cheville. Il réunit le muscle tricipital au talon.

C’est un acte chirurgical réalisé par voies percutanées (2 à 3 incisions punctiformes) utilisant un objectif et une caméra pour visualiser les divers compartiments permettant ainsi une exploration méthodique en vue d’une confirmation diagnostique et la réalisation d’actes thérapeutiques.

C’est une plaie que fait un fragment d’ongle qui pénètre dans la peau qui l’entoure et qui est plus ou moins inflammatoire et plus ou moins infecté et se manifeste par une rougeur, une douleur et un écoulement plus ou moins séreux et purulent. Cela concerne le plus souvent l’ongle du gros orteil. L’incarnation pouvant être latérale ou antérieure.

C’est un pied dont l’empreinte est élargie. Cliniquement, l’arche interne est moins marquée, voire inexistante. Le bilan radiographique montre des axes normaux et dans certains cas avancés on retrouve sur le profil, une rupture de l’alignement des os du premier rayon avec le talus, le 1er cunéiforme et l’os naviculaire avec un effondrement vers le bas de la ligne.

La chirurgie mini-invasive et percutanée du pied

La chirurgie mini-invasive du pied est une technique chirurgicale, qui comme son nom l’indique, est fondée sur des incisions limitées (ne dépassant pas 1 à 2 cm) pour réaliser des gestes qu’un chirurgien, fait habituellement, par des voies d’abord larges.

Ce qui entraîne, entre autres, 2 conséquences : a) il ne voit pas tout ce qu’il fait, et b) doit pour travailler, disposer d’instruments chirurgicaux idoines c’est-à-dire dont la taille et la dimension sont conçues dans ce but.

De ce fait, cette chirurgie ne se fait qu’avec ces instruments adaptés et sous amplificateur de brillance spécifique dédié à cette chirurgie, qui est une sorte de radiographie télévisée, qui permet de faire et suivre les effets de chaque mouvement en temps réel. Le but étant de contrôler ce qu’il ne voit pas.

Qu’est ce que la chirurgie mini-invasive du pied?

Abords limités (10%)

Peu de décollements des tissus,

Cicatrisation plus rapide , récupération + rapide,

Taux de complications moindre:

  • notamment moins d’infection, moins de neuro-algodystrophie (ou Syndrome Régional Douloureux Complexe= SDRC),

Moins de précision, nécessité d’une radiographie télévisée

  • Risque d’irradiation accrue pour soignants,

Changement de Paradigme :

La chirurgie mini-invasive et percutanée est à la chirurgie du pied ce qu’est la Coeliscopie à la Chirurgie Viscérale,

La chirurgie mini-invasive et percutanée est à la Méniscectomie ce qu’est l’Arthroscopie.

Chez qui?

Chez les jeunes

Chez les personnes très âgées:

Dans les  déformations majeures

Dans les déformations mineures

Par qui ?

Orthopédiste rompu aux techniques  CMI

Comment ?

Dans un cadre dédié avec les instruments idoines et la formation adéquate, avec un amplificateur à faible irradiation

Dans les
reprises ...

Là où les abords multiples créent des brides cutanées et des raideurs

La chirugie percutanée apporte un réel progrès

La photo juste après l’operation

En savoir plus...

Les bénéfices de la chirurgie mini-invasive du pied et les risques associés

Les pathologies décrites et les traitements indiqués dans divers paragraphes de ce site sont simplement indicatives. Seul un professionnel peut vous conseiller et un chirurgien spécialiste vous expliquer lors d’une consultation votre pathologie et choisir, le cas échéant, avec vous, le traitement idoine et le plus adapté à votre propre organisme et votre propre cas particulier.

Il est actuellement admis que le tabagisme multiplie les risques* (cutanées et osseux), en cas de chirurgie du pied, par un facteur de 2 à 10. Le tabagisme entraîne ainsi un effet perturbateur du phénomène naturel vasculaire* de guérison des plaies (=la cicatrisation) qui peut faire apparaître une désunion de la cicatrice , voire une nécrose cutanée* auquel s’ajoute un risque de retard voire de défaut de consolidation de l’os. Voilà pourquoi, Il est vivement recommandé d’arrêter de fumer 6 semaines* avant la chirurgie et 6 semaines après.

* Ces risques sont : un taux de complications post-opératoires, plus élevé, avec notamment des troubles de la guérison des plaies opératoires (les incisions). La cicatrisation est ce phénomène naturel, qui permet aux incisions chirurgicales de guérir en se fermant et que le tabac entrave voire perturbe. Si des risques d’œdème post-opératoires viennent s’ajouter (varices, varicosités, troubles veineux, et notamment tout trouble du retour du sang dans les veines), on assiste alors à une aggravation du risque lié au tabagisme par une stagnation du sang dans les zones opérées et par l’apparition d’un œdème prolongé, qui en tirant sur les sutures des incisions, ralentit le processus normal de la cicatrisation.